Les vignes du domaine s’étendent aujourd'hui sur 4 hectares. Une parcelle de Syrah de 45 ans en rouge et deux parcelles de Len de l’El et de Sauvignon pour les blancs étaient initialement présentes. Le Braucol et le Duras sont venus s’y ajouter depuis 2015 pour l’élaboration de mes vins rouges. 1,20 hectare supplémentaire de plants de cépages autochtones ont été greffés en place pour partie en 2023 (Duras et Mauzac rose), fin des travaux en 2024 (technique transmise par mon père déjà utilisée pour le Braucol et le Duras). Le passage en Agriculture Biologique a été amorcé en 2016 et le millésime 2020 a été le premier certifié. À la cave comme à la vigne, la charte Éthique de l'association Terres de Gaillac est appliquée : culture Bio, vendanges manuelles, levures indigènes et intrants au minima.
Dès 2012, la question de la pratique culturale m'a fait écarter tout intrant chimique dans la vigne. D’autant plus que d’anciens matériels de travail de sol, pour certains de mon arrière grand père et toujours efficaces étaient à disposition ! La même idée ne s'est imposée en cave que plus tard en 2013. Les rencontres avec d'autres vignerons de Terres de Gaillac, la réflexion sur le plaisir du vin naturel et sa logique du travail de la vigne, m’ont ainsi conduit vers les fermentations en levures indigènes, la suppression des collages, la réduction ou suppression des sulfites.
Au-delà de ces aspects techniques, l’important est de pouvoir se [re]connecter à la terre, de pouvoir s'exprimer à travers un vin, réussir ou accepter de se tromper, mais aussi et surtout de créer un lien : celui qu'il peut y avoir entre un producteur et un consommateur, entre ses amis, ses voisins vignerons, et au sein de sa famille.
Nous avons plaisir à accueillir le public de manière ponctuelle ou lors de séjour en gîte (jusqu’a 10 personnes) ou chambre d'hôtes.